| ![]() ![]() ![]() ![]() SURCHARGÉ, -ÉE, part. passé et adj. I. − Part. passé de surcharger*. II. − Adjectif A. − 1. [En parlant d'un animal, d'un véhicule, d'un support] Qui est trop lourdement chargé. Le chauffeur d'un car surchargé (Vailland, Drôle de jeu, 1945, p. 168). 2. [En parlant d'une pers.] Qui a une charge de travail trop lourde. Les faibles psychiques souffrent du même sentiment de n'avoir jamais fini leur tâche: nous en sommes tous là (...) pour peu que nous soyons surchargés (Mounier, Traité caract., 1946, p. 447).[En parlant d'un emploi du temps, d'un programme] Qui comporte plus de travail qu'on ne peut en fournir. Horaire surchargé; programmes scolaires surchargés. (Dict. xixeet xxes.). B. − [En parlant d'une œuvre d'art, d'un monument] Trop chargé d'éléments décoratifs. Que diriez-vous (...) d'un peintre de marines (...) qui, ayant à reproduire la beauté sobre et élégante du navire moderne, fatiguerait ses yeux à étudier les formes surchargées, contournées du navire ancien (Baudel., Curios. esthét., 1863, p. 337).Il butine dans la grammaire ornementale de tous les pays et de toutes les époques des motifs qu'il entasse dans des compositions surchargées et confuses (Viaux, Meuble Fr., 1962, p. 155). Prononc.: [syʀ
ʃaʀ
ʒe]. Fréq. abs. littér.: 328. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 488, b) 539; xxes.: a) 303, b) 506. |