| ![]() ![]() ![]() ![]() SUPERPOSÉ, -ÉE, part. passé et adj. I. − Part. passé de superposer*. II. − Adjectif A. − [En parlant de choses concr.] Placé, disposé au-dessus, sur quelque chose. On descend de l'estrade dans la salle par de larges marches. De chaque côté de ces marches, la place des violons. Rampe de chandelles. Deux rangs superposés de galeries latérales: le rang supérieur est divisé en loges (Rostand, Cyrano, 1898, I, p. 13). − Spécialement ♦ ARBORIC. Cordons superposés. ,,Taille de formation d'un arbre fruitier en cordons classiques horizontaux`` (Bén.-Vaesk. Jard. 1981). Les cordons superposés combinent au même endroit la taille en cordon à un bras et à deux bras (Bén.-Vaesk.Jard.1981). ♦ ARMUR. [En parlant d'un fusil] Dont les canons sont placés l'un au-dessus de l'autre au lieu d'être juxtaposés. Alors le faux marquis arma les deux coups du fusil suisse, à canons superposés, qu'il avait sur l'épaule, et il tourna ses regards vers le fond du ravin, dans lequel les trois cavaliers arrivaient en ce moment (Ponson du Terr., Rocambole, t. 5, 1859, p. 457).Empl. subst. En 1885, l'armurier Pidault réalise en France un « superposé » de type moderne (Duchartre1973). B. − [En parlant de choses abstr.] Toutes ces couches superposées de passion et de nihilisme, de passion encore, qui forment notre être profond et au travers desquelles jaillissent des cris brûlants et glacés, qu'y connaissons-nous nous-mêmes? (Barrès, Cahiers, t. 14, 1922, p. 91).L'esprit des femmes est ainsi fait des sédiments successifs apportés par les hommes qui les ont aimées, de même que les goûts des hommes conservent les images confuses et superposées des femmes qui ont traversé leur vie et souvent les souffrances atroces que nous a fait subir une femme deviennent cause de l'amour que nous inspirons à une autre, et de son malheur (Maurois, Climats, 1928, p. 25). Prononc.: [sypε
ʀpoze]. Fréq. abs. littér.: 287. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 184, b) 428; xxes.: a) 424, b) 578. |