| SUCCENTURIÉ, -ÉE, adj. ANATOMIE A. − Vx. Qui remplace un autre organe. On a appelé le duodénum estomac succenturié (Littré-Robin1858). B. − Ventricule succenturié. Renflement de l'œsophage des oiseaux, à parois épaisses, qui sécrète les sucs gastriques. L'œsophage se resserre (...) et forme ensuite, à quelque distance du gésier, une seconde dilatation, ordinairement moindre que la première, qui est remarquable par les glandes considérables contenues dans l'épaisseur de ses parois: c'est le ventricule succenturié, ou le jabot glanduleux (Cuvier, Anat. comp., t. 3, 1805, p. 404). Prononc.: [syksɑ
̃tyʀje]. Étymol. et Hist. 1690 (muscle) succenturier (Fur.); 1721 succenturié (Trév.). Empr. au lat. sc.succenturiatus « qui remplace, substitut », part. passé de succenturiare att. en lat. tardif comme terme milit. « ajouter pour compléter une centurie » (comp. de sub et de centuriare « former en centuries », dér. de centuria « centurie »). L'angl. to succenturiate « suppléer à, fournir un supplément, substituer à » est att. dep. 1622 (v. NED); cf. 1611 succenturieux « substitut » (Cotgr.) et reins succenturiaux « capsules surrénales » (Trév. 1721). Fréq. abs. littér.: 22. |