| STYPTIQUE, adj. MÉD., PHARM. Qui possède des propriétés astringentes et hémostatiques. Plante astringente et styptique (Ac.).− Empl. subst. masc. Tous les styptiques portent leur action sur la contractilité organique des vaisseaux sanguins et lymphatiques de la partie qui en reçoit l'application (Encyclop. méthod. Méd.t. 131830). − P. méton. Qui a pour effet de resserrer les muqueuses buccales et les papilles de la langue. La chair [du fruit du nerprun purgatif] est verte visqueuse et styptique (Baudrillart, Nouv. manuel forest., t. 1, 1808, p. 300).Les sols alunifères ont une saveur styptique (Plais.-Caill.1958). Prononc. et Orth.: [stiptik]. Att. ds Ac. 1762-1878. Étymol. et Hist. Ca 1265 euue ... est un petit stitique (Brunet Latin, Trésor, éd. Fr. J. Carmody, p. 122, ligne 28); 1314 stiptique (Henri de Mondeville, Chirurgie, éd. A. Bost, no1242); 1561 styptique (A. Paré, Anatomie, VIII, 14 ds
Œuvres compl., éd. J.-Fr. Malgaigne, t. 2, p. 35). Empr. au lat. d'époque impérialestypticus « id. », du gr. σ
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ς de même sens, dér. de σ
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φ
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ν « resserrer, contracter ». |