| STATU QUO, subst. masc. inv. A. − État de choses actuel. Dans certaines situations, la pression est irrésistible. Il semble que, toutes choses égales, elle connaît son maximum d'efficacité dans la lutte pour le maintien du statu quo (Meynaud, Groupes pression en Fr., 1958, p. 267). B. − DR. INTERNAT. Statu quo ante (bellum). ,,Situation semblable à celle qui existait avant les hostilités`` (Barr. 1974). Les États-Unis donnèrent à comprendre (...) qu'ils limitaient leurs ambitions au rétablissement du statu quo ante, après les longs et fastidieux pourparlers de Pam-Mung-Jong, ce fut l'armistice (Billotte, Consid. strat., 1957, p. 42-7). Prononc. et Orth.: [statykwo], [-ko]. Littré, Barbeau-Rodhe 1930, Warn. 1968 [-ko]; Rob. 1985, Lar. Lang. fr., Martinet-Walter 1973 (13/17) [-kwo]. Att. ds Ac. dep. 1835. Prop. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971, p. 243: un statuquo, plur. des statuquos. Étymol. et Hist. 1. 1757 (R. Argenson, Journal et Mémoires, p. 291); 2. 1821 statu quo ante bellum (J. de Maistre, Soirées St-Pétersb., t. 1, p. 309). Abrév. de la loc. lat. in statu quo ante « dans l'état où les choses étaient auparavant », comp. de in « dans », statu ablatif de status « état, situation », quo ablatif du pron. rel. qui « lequel », ante « auparavant ». Bbg. Dub. Pol. 1962, p. 426. |