| STÉNO, subst. fém. A. − Abrév. usuelle de sténographe. Je dictai mes lettres de plus en plus lentement: une sténo ne se trompe point à cet indice (Giraudoux, Simon, 1926, p. 195).La sténo du conseil d'administration n'étant pas venue, on avait à la dernière minute, en désespoir de cause, mandé Juliette (Triolet, Prem. accroc, 1945, p. 9). B. − Abrév. usuelle de sténographie. 1. [Corresp. à sténographie A] Apprendre la sténo; prendre un texte en sténo. Je parle d'un cours de sténo-dactylo. Papa m'avait laissé entendre qu'il me trouverait une place de secrétaire, et il fallait savoir la sténo (Cocteau, Parents, 1938, I, 4, p. 206). 2. [Corresp. à sténographie B 1] Les obus se rapprochaient, les pointes des crayons sautant toutes ensemble sur les blocs de sténos à chaque explosion (Malraux, Espoir, 1937, p. 754). 3. [Corresp. à sténographie B 2] Vous avez lu la sténo d'hier et d'avant-hier? Vous aviez donc raison, cher ami, mille fois raison (Martin du G., J. Barois, 1913, p. 416). Prononc. et Orth.: [steno]. Plur. des sténos. Étymol. et Hist. 1913 « document écrit en sténographie » (Martin du G., loc. cit.); 1920 (Kjellman, Mots abrégés, p. 66: Sténo-1 sténographe [m. ou f.], 2osténographie [f.] [terme général]). Abrév. de sténographie*, sténographe*. Fréq. abs. littér.: 10. |