| STÉATOSE, subst. fém. PATHOL. ,,Surcharge en lipides des cellules, traduisant soit une dégénérescence cellulaire, soit une infiltration simple`` (Man.-Man. Méd. 1980). Stéatose hépatique, pulmonaire. Lorsque l'organe [le foie] est lésé, au début des cirrhoses alcooliques par exemple, cette mise en réserve des corps gras donne lieu à une surcharge pathologique: la stéatose (Bariéty, Coury, Hist. méd., 1963, p. 690).REM. Stéatosé, -ée, adj.Atteint de stéatose. La rate est tuméfiée (...). Le cœur est mou et stéatosé (Laveran, Teissier, Nouv. élém. de pathol., t. 2, 1879, p. 1146). Prononc.: [steato:z]. Étymol. et Hist. 1865 (Littré-Robin). Dér. du gr. σ
τ
ε
́
α
ρ, σ
τ
ε
́
α
τ
ο
ς « graisse »; suff. -ose*. Bbg. Quem. DDL t. 8. |