| SPIT(T)ANT, -ANTE,(SPITANT, SPITTANT) adj. Région. (Belgique) A. − [En parlant d'un liquide, d'une graisse chauffée] Qui gicle en éclaboussant. Eau spitante. Eau pétillante (d'apr. Hanse Nouv. 1983). B. − Au fig. [En parlant d'une pers., p. méton. d'un aspect de son comportement, de sa personnalité] Sémillant, vif, déluré. Esprit spit(t)ant. Une fille spitante. Il raconte ça d'une façon spitante (Hanse Nouv. 1983). Prononc.: [spitɑ
̃], fém. [-ɑ
̃:t]. Étymol. et Hist. 1. 1880 au fig. « fringant, sémillant » (Grandg. t. 2, 2, pp. 387-388, s.v. spiter2); 2. 1977 au propre « pétillant » (Pt Rob.). Part. prés. de spit(t)er « éclabousser » (déjà att. fin du xive-déb. du xves. spietter « répandre (son sang, en parlant de Dieu) » Arnaud de Corbie ap. E. Deschamps,
Œuvres compl., éd. Queux de Saint-Hilaire, CXLVI, 22, t. 1, p. 273, ca 1470 spiter « id. » G. Chastellain,
Œuvres, éd. Kervyn de Lettenhove, t. 4, p. 70), empr. au flam. spitten (néerl. spuiten « arroser, injecter »), encore att. en wall., v. FEW t. 17, p. 182. |