| * Dans l'article "SOUS-TRAITANT, -ANTE,, part. prés. et subst. masc." SOUS-TRAITANT, -ANTE, part. prés. et subst. masc. I. − Part. prés. de sous-traiter*. II. − Subst. masc. A. − HIST. Sous l'Ancien Régime, associé en sous-ordre d'un fermier général appelé traitant. Synon. sous-fermier (s.v. sous- B 1 a).Le traitant concédait au sous-traitant une partie des impôts que celui-ci avait la charge de lever (Lar. Lang. fr.). B. − ÉCON. Personne qui se charge d'un travail en sous-traitance. La situation serait assainie si certains artisans ou sous-traitants avaient l'autorisation de fabriquer et de vendre les éléments de carrosserie des divers modèles du marché, comme c'est le cas en RFA, en Espagne, en Grande-Bretagne ou en Italie (L'Action automob. et touristique, juin 1981, p. 14, col. 3).P. anal. Admets, si tu veux, que je sois un sous-traitant. − C'est-à-dire? − Que je fais une besogne que d'autres signent... − Joli métier ! (Estaunié, Ascension M. Baslèvre, 1919, p. 13). − Empl. adj. Usine sous-traitante. La réalité, 95 % des entreprises sous-traitantes ont moins de 50 travailleurs. Cette faille ne leur permet pas toujours de disposer d'un pouvoir de négociation très étendu (La Croix, 21 mars 1973, p. 11, col. 3). Prononc. et Orth.: [sutʀ
εtɑ
̃], [-tʀe-], fém. [-ɑ
̃:t]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1. 1656 « sous-fermier » (Déclaration, in Recueil gén. des anciennes lois fr., XVII, 333 ds Quem. DDL t. 21, s.v. sous-associé); 2. 1835 « celui qui se charge de quelque partie d'un travail, d'une entreprise concédée au premier traitant » (Ac.). Part. prés. subst. de sous-traiter*. DÉR. Sous-traitance, subst. fém.,dr., écon. Mode de production qui, pour une entreprise, consiste à exécuter des produits semi-finis ou à traiter des opérations de marché dont le donneur d'ordre est une autre entreprise. Les syndicats soulignent le développement des « entreprises parallèles », véritables « marchands d'hommes » qui travaillent en sous-traitance en échappant pour l'essentiel à la réglementation du travail (Le Monde, 9 févr. 1966, p. 21, col. 6).Bourse de sous-traitance. Le principe de base de la Bourse de Sous-Traitance est le rapprochement d'offres et de demandes. La demande est conditionnée par les impératifs classiques de la sous-traitance: quantité, qualité, délais, prix (A. Sallez, J. Schlegel, La Sous-traitance dans l'industr., 1963, p. 79).− [sutʀ
εtɑ
̃:s], [-tʀe-]. − 1reattest. 1959 (d'apr. Rob. 1985); de sous-traitant, subst. -ance*. BBG. − Blochw.-Runk. 1971, p. 98 (s.v. sous-traitance). |