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SOURIEUR, -EUSE, adj.
Synon. vieilli et littér. de souriant (v. ce mot II).
A. − [En parlant d'une pers.] La femme de Feydeau, jolie, sourieuse, papillonnante, insouciante, méprisante (Goncourt, Journal, 1870, p. 582).[La reine] était redevenue légère et gaie, et sourieuse (Kahn, Conte or et sil., 1898, p. 102).
[P. méton.] Bouche, face sourieuse. Celle qui sous l'azur des féeriques contrées Promène lentement son regard sourieur (Régnier, Prem. poèmes, Apaisement, 1886, p. 113).La fille à Dumas, avec ses yeux sourieurs et ses fortes mandibules, a le charme agaçant d'un joli singe (Goncourt, Journal, 1889, p. 923).
B. − [En parlant d'un inanimé]
1. [concr.] Dont l'aspect est agréable. Un peintre d'enseignes sourieuses pour l'achalandage de parfumeurs (Goncourt, Journal, 1858, p. 479).
2. [abstr.] Moquerie sourieuse. Il n'y a de gentil dans la maison que le petit prince Louis, avec son ironie sourieuse et son indépendance de jugement (Goncourt, Journal, 1890, p. 1195).
REM.
Sourieusement, adv.,rare. D'une manière souriante. Intelligence délicate et aimable, un peu du bénédictin, un peu amer et sourieusement ironique (Goncourt, Journal, 1857, p. 410).Ce mot, ainsi que le mot-vedette et sa var. appartiennent presque exclusivement au vocab. des Goncourt et de leur époque (v. ex. supra).
Prononc. et Orth.: [suʀjœ:ʀ], fém. [-ø:z]. Goncourt, op. cit., 1864, p. 62: sourieux. Étymol. et Hist. 1858 enseignes sourieuses (Goncourt, op. cit., p. 479); 1870 regards sourieurs (Id., ibid., p. 563). Dér. de sourire1*; suff. -eur2*. Fréq. abs. littér.: 11.