| * Dans l'article "SOTÉRIOLOGIE,, subst. fém." SOTÉRIOLOGIE, subst. fém. RELIG. CATH. Partie de la théologie concernant le salut et la rédemption par le Christ. Mais comment s'étonner que la religion naissante ait éprouvé le besoin de se répandre, de s'exprimer, à la fois dans tous les ordres de culture et à tous les niveaux de la conscience concrète? Elle s'est donné une cosmologie, pour encadrer sa conception de la destinée humaine: une sotériologie, pour ajuster la recherche du salut au sacrifice de Jésus; une eschatologie, pour soutenir l'espérance et guider l'imagination des fidèles (Philos., Relig., 1957, p. 38-12).Prononc.: [sɔteʀjɔlɔ
ʒi]. Étymol. et Hist. 1872 (Littré). Dér. du gr. τ
ο
̀
σ
ω
τ
η
́
ρ
ι
ο
ν « moyen de salut », d'où « salut, délivrance », neutre subst. de σ
ω
τ
η
́
ρ
ι
ο
ς « qui sauve, qui préserve », lui-même dér. de ο
̔
σ
ω
τ
η
́
ρ « le sauveur, le libérateur »; élém. formant -logie*. DÉR. Sotériologique, adj.Qui concerne la sotériologie. Nous pourrions croire, et ce serait une erreur, que la pensée médiévale n'a connu la créature humaine qu'en fonction des problèmes sotériologiques et des exigences divines à l'égard de l'homme, en fonction des lois objectives de la moralité requise de lui (Maritain, Human. intégr., 1936, p. 22).− [sɔteʀjɔlɔ
ʒik]. − 1reattest. 1904 (Nouv. Lar. ill.); de sotériologie, suff. -ique*. |