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SOMME3, subst. masc.
Action de dormir, sommeil considéré dans sa durée généralement courte. Faire un somme; bon, petit somme; léger somme. Bientôt voici que le père Chapdelaine se réveillait rafraîchi par son somme et prêt pour la besogne (Hémon,M. Chapdelaine, 1916, p. 62).Le bras étendu sur le parapet, il semblait continuer son somme, la tête penchée, son col mal boutonné (Dorgelès,Croix bois, 1919, p. 280).
Dormir d'un somme. Dormir d'un (seul) trait, sans se réveiller. Des femmes dont les unes si éreintées qu'elles dormaient, d'un somme, vingt-quatre heures (Goncourt,Journal, 1860, p. 838).
Prononc. et Orth.: [sɔm]. Homon. et homogr. somme1 et 2; homon., forme de être : (nous) sommes. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Déb. du xiies. « action de dormir » (St Brendan, éd. I. Short et Br. Merrilees, 809: li sumnes lur cureit sus); 2. ca 1223 ne fist c'un somme (Gautier de Coinci, Miracles, éd. V. Fr. Koenig, I Mir 36, 210). Réfection d'apr. sommeil*, du lat. somnus « sommeil », qui a donné régulièrement som (déb. xiiies. [ms.], Guillaume de S. Thierry, Epistola ad fratres de Monte Dei, ms. Verdun 72, f o55 r o, éd. V. Honemann, p. 246), rare dans l'anc. lang. mais encore fréq. dans certains dial. (v. FEW t. 12, pp. 92b-93a et Bl.-W.1-5).
STAT.Somme1, 2 et 3. Fréq. abs. littér.: 7 252. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 8 157, b) 9 534; xxes.: a) 11 139, b) 12 078.
BBG.Goug. Mots t. 1 1962, pp. 139-140.