| ![]() ![]() ![]() ![]() SOMMER3, verbe trans. [Corresp. à sommé] Surmonter, dominer quelque chose; occuper, orner le sommet de quelque chose. C'était toujours à lui [le clocher] qu'il fallait revenir, toujours lui qui dominait tout, sommant les maisons d'un pinacle inattendu, levé devant moi comme le doigt de Dieu (Proust, Swann, 1913, p. 66).− Empl. pronom. Pour que les façades fleurissent, que les fenêtres s'encadrent d'ornements, se somment de frontons à pinacles (Faure, Hist. art, 1914, p. 492). Prononc. et Orth.: [sɔm(m)e], (il) somme [sɔm]. Homon. et homogr. sommer1 et 2. Étymol. et Hist. 1636 « orner le sommet, le haut de quelque chose comme d'une couronne » (Monet). Dér., soit de l'a. subst. som « sommet » (v. sommet), soit de sommé (v. ce mot); dés. -er. STAT. − Sommer1, 2 et 3. Fréq. abs. littér.: 213. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 303, b) 229; xxes.: a) 381, b) 293. |