| SOMMÉ, -ÉE, adj. Sommé de + subst.Dont le sommet est surmonté de, dominé par. Les dômes nus comme ceux des mosquées ou ciselés comme les pyramides dravidiennes et sommés de turbans (Faure,Hist. art, 1912, p. 172).− Rare. [En parlant d'une pers.] Dont la tête est couverte de. Un cavalier sommé d'un assez informe shako (Arnoux,Contacts all., 1950, p. 26). − HÉRALD. D'argent à la croix fleurdelysée d'azur (...) sommé d'une couronne de comte et deux paysans pour supports (Balzac,Prince Bohême, 1840, p. 362). ♦ P. anal. Par delà la presqu'île en forme de lion qui s'avançait, sommée de trois étoiles tremblantes sur la mer (Colette,Blé en herbe, 1923, p. 134). Prononc. et Orth.: [sɔme]. Att. ds Ac. 1694 et dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. 1376 fauconn. (Modus et Ratio, 97, 33 ds T.-L.: pennes fermes et someez); 2. 1581 hérald. (H. de Bara, Blason des Armoiries, 106 d'apr. FEW t. 12, p. 423b). Dér. de somme1*, subst. fém. au sens anc. de « le plus haut point, le sommet » (ca 1200, Athis et Prophilias, éd. A. Hilka, 14371: some). Fréq. abs. littér.: 89. |