| SIXTE, subst. fém. A. − MUS. ,,Sixième degré de la gamme; intervalle à distance de 6 degrés`` (Mus. 1976). Sixte augmentée, diminuée, majeure, mineure; accord, intervalle de sixte. Sous l'influence des hormones sexuelles, les dimensions du larynx augmentent de façon plus importante chez l'homme que chez la femme. La voix des garçons baisse d'une sixte ou d'un octave, celle des filles d'une seconde ou d'une tierce (Arts et litt., 1935, p. 36-6).Une disposition en sixte harmonique (mi au ténor, do au soprano) sonne mieux qu'une disposition en dixième (do au ténor, mi au soprano) (Potiron,Mus. église, 1945, p. 42). B. − ESCR. ,,Position du dessus, ligne droite haute, main en supination`` (Petiot 1982). Engagez en sixte! Parez sixte! Les parades de base à l'épée sont sixte (demi-circulaire) et contre de sixte (circulaire): ces deux parades permettent de rester protégé derrière la coquille et offrent peu de prise à la remise (Cléry,L'Escrime,1973,ds Petiot 1982). C. − JEUX. Jeu de cartes qui se joue à six joueurs, en six coups, chaque joueur ayant six cartes. (Dict. xixeet xxes.). Prononc. et Orth.: [sikst]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. 1611 mus. (Cotgr.); 2. 1752 jeu de cartes (Trév.); 3. 1888 escr. (Castle-Fierlants, L'Escrime et les escrimeurs ds Petiot). De l'anc. adj. sixte « sixième » (ca 1256, Aldebrandin de Sienne, Rég. du corps, 95, 27 ds T.-L.); var. de siste « id. » (ca 1100, Roland, éd. J. Bédier, 3052), francisation, d'apr. six* (sis en a. fr.), du lat. sextus « sixième ». Fréq. abs. littér.: 14. Bbg. Bellenger (Y.). Le Vocab. de la journée et des moments dans la poésie du xvies. R. belge Philol. Hist. 1977, t. 55, p. 30, 48. − Quem. DDL t. 22. |