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SIMIESQUE, adj.
A. − Rare
1. [En parlant d'un animé] Qui tient du singe. V. australopithèque ex. 2.
2. [En parlant d'un inanimé]
a) Qui est relatif au singe. Synon. simien (v. ce mot A 1).Un premier temps significatif est marqué ici, dans le domaine biologique, par le triomphe des idées darwiniennes concernant l'origine simiesque de l'homme (Maritain,Human. intégr., 1936, p. 36).
b) Littér. Qui concerne les singes. V. singe ex. 2.
Empl. subst. masc. sing. à valeur de neutre. Ces antiques calottes crâniennes où le simiesque commence de se tempérer pour annoncer l'humain (J. Rostand,La Vie et ses probl., 1939, p. 188).
B. − Qui rappelle le singe par son aspect physique, ses allures, ses mimiques, ses habitudes.
1. [En parlant d'une pers. ou d'une partie du corps] Une sorte de clown, à l'occiput en pain de sucre, (...) une sorte de Méphisto simiesque (Huysmans,Art. mod., 1883, p. 299).Je remarque la longueur de ses bras, cette longueur un peu simiesque dont m'a parlé Gérard (Malraux,Conquér., 1928, p. 83).
2. [En parlant d'une démarche, de gestes] Agilité, air, allure simiesque. Cette méthode vaut mieux que ces titubations de jambes, écarquillements d'yeux et autres grimaces plus simiesques qu'humaines (Gautier,Fracasse, 1863, p. 178).Il y a toujours quelque chose de simiesque dans les gestes d'un peintre qui parle peinture (Renard,Journal, 1908, p. 1179).
3. [En parlant d'un trait de caractère, d'habitudes] Les êtres tendent, par le sens indélébile de l'imitation simiesque, à se modeler les uns sur les autres (Balzac,Muse départ., 1844, p. 86).Tétouara avec une inépuisable belle humeur, une gaieté simiesque, une impudeur absolue entretenait autour d'elle le bruit et le mouvement (Loti,Mariage, 1882, p. 16).
REM.
Simiesquement, adv.,rare, littér. D'une manière qui rappelle l'aspect ou le comportement du singe. Il dessinait malgré lui, la bouche ascétique, le visage froid (...), et aussi cet espace trop long, simiesquement austère, ménagé par l'auteur de la nature entre ce nez et cette bouche (Malègue,Augustin, t. 1, 1933, p. 291).
Prononc. et Orth.: [simjεsk]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1844 (Balzac, loc. cit.). Dér. sav. du lat. simia « singe »; suff. -esque*. Fréq. abs. littér.: 43.