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SIDA, subst. masc.
MÉD. Maladie infectieuse, due à un virus transmis par voie sexuelle ou sanguine (en particulier placentaire) et provoquant un affaiblissement du système immunitaire, pouvant se manifester d'abord par des signes généraux (fièvre, asthénie, amaigrissement, diarrhée, gonflement ganglionnaire, etc.) et qui se caractérise essentiellement par la multiplication d'infections diverses (cutanées, intestinales, pulmonaires, cérébrales) et par des cancers, entraînant la mort (dans l'état actuel de la science). Le Sida n'est que l'une des mani-festations de l'infection causée par un virus, appelé HIV. (...) la majorité des gens infectés par ce virus (...) restent en bonne santé, bien que contagieux. Un quart d'entre eux développent un certain nombre d'affections, qui ne débouchent pas nécessairement sur un Sida (L'Express aujourd'hui, 20 févr.-19 mars 1987, p. 22, col. 1).Le SIDA (syndrome d'immuno déficience [déficience immunitaire] acquise) (...) regroupe un ensemble de manifestations cliniques qui expriment un déficit profond de l'immunité à médiation cellulaire (Ph. Cantonds Médecins de Lorraine, t. 8, 1987, n o2, pp. 3-4).
REM. 1.
Sidatique, subst. et adj.a) Méd., subst. et adj. (Individu) qui est atteint du sida par infection virale. Le fait que le Sida nous laisse sans système immunitaire rend le problème de la contagion doublement complexe: les sidatiques eux aussi doivent se méfier des prétendus bien portants (Rolling Stone, 9 mars-11 avril 1988, p. 27, col. 1).b) Adj. Relatif au sida. Un médium affirme m'avoir guéri du Sida (...), nettoyant (...) par un procédé de physique quantique (...) mes ondes sidatiques (Rolling Stone, 9 mars-11 avril 1988, p. 27, col. 1).
2.
Sidéen, subst. masc.,méd. Individu atteint du sida. Synon. sidatique (supra rem. 1 a).De 1981 au 31 décembre dernier, 3.073 cas de SIDA+avérés ont été recensés en France. Quarante-cinq pour cent de ces malades − qu'il faut appeler « sidéens » selon les recommandations du haut commissariat de la langue française − sont décédés (L'Est Républicain, 21 janv. 1988, p. 423, col. 4-5).À noter que: a) Sidéen, de par sa constr., semblerait mieux convenir à tout malade atteint d'un syndrome immuno-déficitaire, quelle que soit son origine (virale ou non), tandis que sidatique conviendrait mieux aux malades atteints de syndrome immuno-déficitaire acquis d'origine virale, c'est-à-dire du sida; b) la forme sidaïque a été condamnée: Le préservatif plutôt que les mots qui tuent: sidaïque et sidatorium [établissement médical où seraient soignés en exclusivité les sidéens]. Il avait, en effet, suffi de ces deux expressions pour anéantir tous les efforts du petit César de la Trinité-sur-Mer (J.-M. Le Pen) pour acquérir une vraie respectabilité (L'Événement du Jeudi, 29 juill. 1987, p. 12).
3.
Sidologue, sidénologue, subst.Spécialiste du sida. Au congrès qui a réuni fin juin à Paris plus de 2 000 sidologues (...), le ton n'a pas été à l'optimisme béat (...). Le SIDA est un casse-tête (L'Est Républicain, 31 juill. 1986, p. 32, col. 2).La transmission hétérosexuelle du SIDA est maintenant parfaitement démontrée malgré les combats d'arrière-garde de certains sidénologues (Le Journal internat. de méd., juill. 1988, n o116, p. 5, col. 1).
Prononc.: [sida]. Étymol. et Hist. 1982 (La R. du Praticien, 5 nov., t. 32, n o50, p. 3213: SIDA: syndrome d'immunodépression acquise). Sigle trad. l'angl. acquired immune deficiency syndrome (AIDS) (Science, 1983, 220, 868 ds La R. du Praticien, 11 avr. 1986, t. 36, n o21, p. 1155).