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SHUNTER, verbe trans.
Munir d'un shunt; établir un shunt.
A. − ÉLECTR. Monter en dérivation. Shunter des inducteurs. Les relais (...) étant embrochés dans le circuit de conversation opposent une grande impédance aux circuits téléphoniques, aussi on les a shuntés par une résistance sans self de 35 ohms (A. Leclerc, Télégr. et téléph., 1924, p. 236).
B. − MÉD. Dériver un courant sanguin par une intervention chirurgicale. (Ds Lar. Lang. fr., Rob. 1985). Synon. anastomoser.
Prononc.: [ʃ œ ̃te], [ʃ œn-]. Martinet-Walter 1973 [œ ̃,ε ̃, œn] (4, 6, 3). Étymol. et Hist. 1881 électr. (L'Électricien. Rev. gén. d'électr., 15 mai, 144 ds Höfler Anglic.). Empr. à l'angl.to shunt (v. shunt) att. comme terme d'électr. dep. 1873 (NED).
DÉR.
Shuntage, subst. masc.Action de munir d'un shunt. a) Électr. Montage en dérivation. Les contacteurs de shuntage des inducteurs des moteurs (Bailleul, Matér. roulant ch. de fer, 1951, p. 79).b) Méd. Dérivation chirurgicale d'un courant sanguin. On réalise des shuntages chirurgicaux pour remédier à certaines affections (Villemin1975).− [ʃ œ ̃ta:ʒ], [ʃ œn-]. − 1reattest. 1920 électr. (Le Génie civil, 28 août, 181c ds Höfler Anglic.); de shunter, suff. -age*.
BBG. − Bonn. 1920, p. 133.