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SERRURIER, subst. masc.
A. − Usuel. Celui qui fabrique et vend les serrures et leurs clés et toutes sortes de fermetures, qui les ajuste aux portes et aux meubles, qui les entretient et les répare. Établi, étau, forge, lime de serrurier; boutique d'un serrurier; aller chercher, appeler, faire venir le, un serrurier. Une grande clef dorée, enseigne d'un serrurier (France, Lys rouge, 1894, p. 288).Elle commanda, chez le serrurier, une clef supplémentaire pour la porte du palier (Duhamel, Notaire Havre, 1933, p. 176).
En appos. Apprenti serrurier, maître serrurier. Renée Levesque vivait à l'hôtel en compagnie d'un ouvrier serrurier (Dabit, Hôtel, 1929, p. 32).
B. − TECHNOL. Celui qui fabrique des ouvrages en fer forgé pour les habitations, le gros œuvre des bâtiments, les ponts, etc. Serrurier en bâtiment. Après l'œuvre du serrurier, vient l'œuvre du charpentier et du couvreur (Viollet-Le-Duc, Archit., 1872, p. 342).Serruriers posant les fers des grandes charpentes (Zola, Bonh. dames, 1883, p. 720).
En partic. Celui qui fabrique des ouvrages d'art. Synon. ferronnier* (d'art).L'effort du dernier artistes sorti vraiment de l'âme populaire, le dernier travail ne devant rien à l'étranger, sera cette admirable grille du serrurier Jean Lamour: une dentelle en fer (Barrès, Homme libre, 1889, p. 111).
En appos. Maître serrurier constructeur (Fillon, Serrurier, 1942, p. 44).
Serrurier mécanicien. Celui qui ,,fabrique les pièces de mécanique et exécute les machines d'après les plans de l'inventeur``, qui ,,confectionne les serrures de sûreté, à secret ou à combinaison, les objets en fer d'un travail délicat ou qui exigent de la précision`` (Bouillet 1859).
C. − Rare, fam. [P. réf. à son cri ou au bruit qu'il fait comparable à celui d'une serrure qui grince] Pie, mésange. (Ds Littré). En appos. Des mésanges-serruriers dont le chant est un grincement de fer appelaient sans arrêt, établissaient un vide dans lequel leur cri retentissait et une étendue par leur réponse qui venait des arbres les plus lointains (Giono, Hussard, 1951, p. 175).
Prononc. et Orth.: [seʀyʀje], [sε-]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1237 sareuriers (Cart. de Montiéramey, p. 341, Lalore ds Gdf. Compl.); 1259 serreurier (Cart. des Vaux de Cernay, A. Seine-et-Oise, ibid.); ca 1330 subst. fém. serruriere (G. de Digulleville, Pelerinage Vie humaine, 9515 ds T.-L.). Dér. de serrure*; suff. -ier*. Fréq. abs. littér.: 176.