| SCROFULAIRE, subst. fém. BOT. Plante dicotylédone, vivace, aux feuilles entières et aux fleurs brunâtres placées à l'aisselle des feuilles en forme de petites cloches à deux lèvres (d'apr. Duq. Plantes 1974). Scrofulaire aquatique, noueuse; grande scrofulaire. Il y a, sur ces bords, des simili-cressons, des faux épilobes, des imitations de myosotis, des substituts de plantains. On dirait que les acteurs seuls ont changé, mais ni les rôles, ni la pièce. Qui tiendra l'emploi de la scrofulaire?... Parfois c'est une plante de la même famille, une proche parente, comme il advient pour la balsamine (Gide, Retour Tchad, 1928, p. 868).REM. Scrofulariacées, subst. fém. plur.Famille de Gamopétales à laquelle appartiennent les digitales et comprenant un grand nombre de plantes herbacées ou des arbustes, plus rarement des arbres. Les Scrofulariacées croissent sur tous les continents et acceptent des conditions écologiques très diverses; mais elles sont les plus abondantes en Afrique du Sud et dans la région méditerranéenne (Encyclop. Sc. Techn.t. 91973, p. 673). Prononc. et Orth.: [skʀ
ɔfylε:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1762. Lar. Lang. fr., Rob. 1985: -laire ou -laria. Étymol. et Hist. Ca 1240 scrophulare (Roger de Salerno, Chirurgia, 2682 ds Z. fr. Spr. Lit. t. 86, p. 256); xves. scrofulaire (Le Grant Herbier, n o429, Camus ds Gdf. Compl.). Du lat. médiév. scrofularia, scrophularia (1250 ds Latham), dér. de scrofulae « écrouelles » (v. scrofule) cette plante passant pour avoir la propriété de guérir cette maladie (cf. lat. scrouaria (herba) « herbe aux écrouelles » ds André Bot.), v. aussi Roll. Flore t. 8, p. 153. |