| SCHOONER, subst. masc. MAR. Petit bâtiment à plusieurs mâts, gréé de voiles auriques, utilisé pour la pêche, le commerce et la plaisance, surtout aux États-Unis. Paine et Proudfoot avaient été débarqués dans l'île par un schooner qui faisait la pêche des phoques (Verne,Enf. cap. Grant, t. 2, 1868, p. 32).Un grand schooner appuyait son ventre sur l'eau. Ses cinq mâts, nus et épais, tendaient à les rompre les haubans semblables à des portées de musique dont les poulies blanches et noires seraient les notes (Peisson,Parti Liverpool,1932, p. 28).Prononc. et Orth.: [skunœ:ʀ], [ʃu-], [-nε:ʀ]. Rob. 1985 [ʃu-]; Warn. 1987 [sku-], [ʃu-]. Att. ds Ac. dep. 1878. Plur. des schooners. Prop. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971, p. 298: scooneur ou scouneur. Étymol. et Hist. 1751 scooner ([Ch. Leslie], Hist. de la Jamaïque, I, 198 ds Höfler Anglic.); 1788 schooner (G. Keate, Relation des îles Pelew, 90-91, ibid.). Empr. à l'anglo-amér.schooner (1716 skooner, 1721 schooner) dont l'orig. est incertaine: il daterait de 1713 et serait dér. du terme dial. du Nord de l'Angleterre et de Scandinavie to scoon, scun « effleurer la surface de l'eau », selon une anecdote rapportée pour la 1refois en 1790 (v. NED; DAE et Americanisms). Bbg. Bonn. 1920, p. 124. |