| ![]() ![]() ![]() ![]() SCELLÉ, -ÉE, part. passé et subst. masc. I. − Part. passé de sceller*. II. − Subst. masc., le plus souvent au plur., DR. ,,Bande d'étoffe ou de papier dont les deux bouts sont fixés soit sur la fermeture d'un meuble, soit sur la porte d'un local, au moyen de cachets de cire revêtus du sceau officiel, de manière qu'on ne puisse procéder à aucune ouverture sans briser la bande ou les cachets`` (Cap. 1936). Bris de scellés; rester sous le scellé; être/mettre sous scellés. Courez chez le juge de paix, dis-je au vieil invalide, afin que les scellés soient promptement apposés ici! (Balzac, Gobseck, 1830, p. 440).Le magistrat y apposa les scellés. Il mit pareillement sous scellés un Bottin de 1897 (France, Bergeret, 1901, p. 295).V. apposer ex. 8. − P. anal. Ce que l'on met pour empêcher l'accès au contenu d'un objet ou pour s'assurer que quelque chose reste clos. Les scellés métalliques ont été créés pour éviter les vols qui sont commis dans les caisses de vins fins pendant le transport (Brunet, Matér. vinic., 1925, p. 542). Prononc.: [sεle], [se-]. Homon. sellé. Fréq. abs. littér.: 555. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 986, b) 889; xxes.: a) 904, b) 497. |