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SAUTÉ, -ÉE, part. passé et adj.
I. − Part. passé de sauter*.
II. − Adjectif
A. − DANSE. [En parlant d'une pers., d'un mouvement] Qui se réalise en l'air (p. oppos. à à terre). La promenade en arabesque, comme la promenade en attitude, consiste dans une lente rotation. Elle est sautée, quand on saute sur la jambe d'appui (Brillant,Probl. danse, 1953, p. 91).
Empl. subst. masc. Tout ce que la danse devrait contenir de remuant, de folie gambadante, de sautés et d'écarts, avait disparu dans un assemblage géométrique et dans une progression marchée (Morand,P. de Saligny, 1947, p. 96).La cabriole est un grand sauté d'envolée plaçant le corps dans l'espace en position oblique après une élévation initiale verticale (Bourgat,Techn. danse, 1959, p. 92).
B. − ART CULIN. Cuit à la poêle, à feu vif. Le lapin sauté, et tout ce qui compose enfin le déjeuner traditionnel des environs de Paris (Dumas fils, Dame Cam., 1848, p. 177).
Pommes (de terre) sautées. Il y avait, ce soir-là, une poule au riz, une pièce de bœuf et des pommes de terre sautées (Zola,Pot-Bouille, 1882, p. 274).
Empl. subst. masc. Préparation faite de morceaux de viande, de gibier, de volaille cuits à feu vif dans une poêle. Sauté d'agneau; sauté de veau Marengo. Un sauté de truffes est un plat dont la maîtresse de la maison se réserve de faire les honneurs; bref, la truffe est le diamant de la cuisine (Brillat-Sav.,Physiol. goût, 1825, p. 97).Un sauté de perdrix rouges (Flaub.,Éduc. sent., t. 2, 1869, p. 23).
Prononc. et Orth.: [sote]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1690 danse pas sauté (Fur., s.v. saut); 1842 subst. masc. (Ac. Compl.); 2. 1812 cuis. ragout sauté (Mozin-Biber); 1813 subst. masc. (Gattel); 3. 1865 « saut » (Mallarmé, Corresp., p. 185: n'abîme pas ton sauté en barque); 4. 1875 tiss. « blanc du patron qui dessine les hautes-lisses qu'il faut laisser » (Lar. 19e). Part. passé adj. et subst. de sauter*. Fréq. abs. littér.: 515. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 303, b) 666; xxes.: a) 918, b) 1 021. Bbg. Quem. DDL t. 31.