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SANTON2, subst. masc.
A. − Ascète, religieux musulman. Santon faiseur de miracles. Le bas peuple chrétien [en Égypte] fête volontiers certains derviches, ou santons, religieux dont les pratiques bizarres (...) remontent peut-être aux superstitions de l'antiquité (Nerval, Voy. Orient, t. 1, 1851, p. 199).Le bonze, le fakir, le santon, qui se déchirent le corps avec des lanières (...) le moine, qui se condamne à la pauvreté et à l'obéissance (...) ne se traitent ainsi que par amour pour le Créateur (J. Simon, Devoir, 1854, p. 221).
B. − Monument contenant le tombeau d'un saint musulman. [Des colonnes] furent (...) dressées là dans des temps très-modernes, pour porter la calotte d'une mosquée turque ou le toit d'un santon (Lamart., Voy. Orient, t. 2, 1835, p. 160).Il y a à Sheik-Saïd un santon (...) où les oiseaux vont d'eux-mêmes déposer la nourriture qu'on leur donne (Flaub., Corresp., 1850, p. 173).
Prononc. et Orth.: [sɑ ̃tɔ ̃]. Homon. sentons (de sentir). Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. Ca 1525-30 sancton « ascète, sorte de religieux musulman » (J. Thénaud, Voyage de Oultremer, éd. Ch. Schefer, p. 33); 1598 santon (J. de Villamont, Voy., livre 2, chap. 17, p. 359 ds Quem. DDL t. 10). Empr. au port.santáo « id. » (dep. le xvies., Aveiro ds Mach.), dér. de santo « saint » (v. ce mot), plutôt qu'à l'esp. santón (FEW t. 11, p. 151b-152a) qui n'est att. dans ce sens que dep. 1726 (Feijoo ds Autoridades; au sens de « hypocrite » dep. 1605, Oudin d'apr. Al.).
STAT.Santon1 et 2. Fréq. abs. littér.: 49.
BBG.Quem. DDL t. 7, 13.