| SAMBA, subst. fém. Danse d'origine brésilienne à deux temps très marqués. Un pas en avant, un pas en arrière, c'est à peu près tout ce que le mot « samba » évoque pour le Français moyen. Il ne sait pas que des écoles de samba, il y en a autant que de quartiers populaires à Rio, c'est-à-dire une vingtaine (Le Nouvel Observateur, 13 déc. 1967, p. 32, col. 1).− P. méton. Air sur lequel elle se danse. Le Rouget, fils insolent de mécano, les mains dans les poches, sifflait une samba (Arnoux, Suite var., 1925, p. 97).[La samba] fut importée en France en 1920. Darius Milhaud, qui a séjourné au Brésil, a écrit plusieurs sambas (Encyclop. univ.t. 201975, p. 1719). Prononc. et Orth.: [sɑ
̃mba], [sɑ
̃ba]. Warn. 1968, Lar. Lang. fr. [sɑ
̃ba]; Rob. 1985 [sɑ
̃mba]; Martinet-Walter 1973, 13/17 [sɑ
̃mba], 3/17 [sɑ
̃ba]. Plur. des sambas. Étymol. et Hist. 1925 (Arnoux, loc. cit.). Port. samba att. dep. 1890 (Morais d'apr. Mach.), prob. d'orig. africaine. Buarque propose le Kimboundou [langue bantoue de la côte Ouest de l'Afrique noire] semba « mouvement du ventre dans certaines danses ». |