| * Dans l'article "SÉCURISER,, verbe trans." SÉCURISER, verbe trans. PSYCHOL., usuel A. − Faire passer d'un sentiment d'angoisse à un sentiment de sécurité, à une impression de confiance. Synon. rassurer.Sécuriser un élève anxieux, un malade; sécuriser l'opinion publique; un milieu, une ambiance qui sécurise les enfants. L'« ombre portée » de la violence s'étend partout (...). Dans les Hauts-de-Seine (...), les services de police montent des opérations « dernier train », « dernier métro », pour « sécuriser » − comme on dit de plus en plus − les banlieusards attardés (Le Nouvel Observateur, 16 févr. 1976, p. 36, col. 2). B. − [Le compl. d'obj. dir. désigne une chose] Rendre plus sûr, plus stable. Sécuriser l'emploi. On a pu lire dans une récente publicité (...) la phrase suivante: Le placement X... sécurise votre capital, comme si cette froide entité du capital avait au fond d'elle-même des sensations, des inquiétudes, voire des angoisses (Giraud-PamartNouv.1974). REM. Sécurisation, subst. fém.,psychol., usuel. Action de sécuriser quelqu'un; résultat de cette action. Procédés de sécurisation; la sécurisation participe au traitement de certaines névroses. Gérard et Brigitte ont objecté que la sécurisation avait du bon mais que ça enlevait du sel à l'aventure. Eux, ils préféraient s'abandonner au hasard des routes et des hôtels, à leurs caprices (Chr. de Rivoyre, Fleur d'agonie, 1970, p. 133). Prononc.: [sekyʀize], (il) sécurise [-ʀi:z]. Étymol. et Hist. 1959 part. prés. adj. sécurisantes (H. Bazin, Fin asiles, p. 94); 1969 verbe trans. (Le Monde, 23 mars ds Gilb. 1980). Dér. de sécurité*; suff. -iser*. |