| SÉBESTE, subst. masc. BOT. Fruit du sébestier, ressemblant à une petite prune, utilisé autrefois dans des préparations pectorales. Les sébestes nous viennent surtout de l'Indoustan et de l'Égypte, mais on ne les trouve guère que dans les officines (Nouv. Lar. ill.).Prononc. et Orth.: [sebεst]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1553 (P. Belon, Observ. de plusieurs singularitez, éd. Bruxelles, 1555, f o72 v ods Fonds Barbier). Forme régr. de sebestin « id. » 1256 (Aldebrandin de Sienne, Régime du corps, éd. L. Landouzy et R. Pépin, p. 51, 12) encore att. ds Cotgr. 1611 et 1660, Oudin Fr.-Esp. (cf. le m. fr. sebesten « id. » 1548, Bastim. de receptes, f o36 r ods Gdf. − 1598, Joub., Pharmacop., p. 345, ibid.), empr. au lat. médiév. sebesten « id. » av. 1250 ds Latham, de l'ar. sibistan « id. » (Devic). DÉR. Sébestier, subst. masc.,bot. Arbre fruitier, de la famille des Borraginées, originaire surtout des régions tropicales, dont les fruits sont comestibles. Les sébestiers sont des arbres ou des arbrisseaux, à feuilles alternes, pétiolées, entières ou dentées, épaisses, coriaces, d'un vert sombre (Nouv. Lar. ill.).− [sebεstje]. Att. ds Ac. dep. 1835. − 1reattest. 1553 (P. Belon, Observations, II, 35 ds R. Philol. fr. t. 43, p. 202); de sébeste, suff. -ier*. |