| ![]() ![]() ![]() ![]() ROTIN2, subst. masc. Pop. [Le plus souvent empl. dans des phrases nég.] Sou. Et les quelques rotins que lui verse aujourd'hui Le Pèlerin pour ses prônes, il trouve encore moyen d'en laisser les trois quarts aux pauvres (Gide, Caves, 1914, p. 772).Il disait à sa sœur: − Ça n'a pas un rotin, et ça a du papier gravé! Une couronne de comte! (Montherl., Célibataires, 1934, p. 863).Prononc.: [ʀ
ɔtε]. Étymol. et Hist. 1835 ([Raspail], Réf. pénit., p. 2). Orig. obsc. On l'a déjà rapproché de rondin*, dimin. de rond* « sou » (Larch., Cellard-Rey 1980) mais on remarquera aussi qu'il s'inscrit dans une série de mots du champ sém. de l'argent, désignant des plantes utilisées en vann. (jonc*, osier*). STAT. − Rotin1 et 2. Fréq. abs. littér.: 45. BBG. − Chautard Vie étrange Argot. 1931, p. 344. |