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ROTE2, subst. fém.
RELIG. CATH. Tribunal ordinaire du Saint-Siège, de compétence universelle, mais instruisant le plus souvent les demandes d'annulation de mariage. Rome est là. Un évêque qui sait devenir archevêque, un archevêque qui sait devenir cardinal, vous emmène comme conclaviste, vous entrez dans la rote, vous avez le pallium (Hugo,Misér., t. 1, 1862, p. 67).
Auditeur de rote. Juge de ce tribunal. Il exerçait depuis deux ans à Rome les fonctions d'auditeur de rote pour la France, au conseil du contentieux ecclésiastique (Goncourt,MmeGervaisais, 1869, p. 70).
Prononc. et Orth.: [ʀ ɔt]. Homon., formes de roter, rot2. Att. ds Ac. dep. 1718. Étymol. et Hist. 1526 « juridiction ecclésiastique du Saint-Siège » (Traité de paix avec Charles V, in Rec. gén. anc. lois fr., t. 12, p. 268 ds Quem. DDL t. 12: les auditeurs de la Rote). Empr. au lat. médiév. eccl.rota qui désigne cette juridiction dep. 1336 (doc. cité par E. Schneider ds Römische Quartalschrift für christliche Altertumskunde und für Kirchengeschichte, t. 41, Fribourg-en-Brisgau, 1933, p. 30); la juridiction a été créée en 1331 par le pape Jean XXII à Avignon et a pris par la suite le nom de rota du lat. rota « roue » parce que les juges s'installaient pour siéger sur un banc circulaire (v. E. Schneider, loc. cit., pp. 29-43 et FEW t. 10, p. 494 et 495a, note 16).