| ROQUETTE1, subst. fém. BOT. Plante dicotylédone de la famille des Crucifères, à fleurs blanchâtres ou jaunâtres veinées de brun ou de violet, qui croît sur les murailles et les lieux incultes ou qui est cultivée pour ses propriétés médicinales et pour ses feuilles qui se mangent en salade. Roquette cultivée; roquette des jardins. Dans le premier degré [du scorbut], on emploiera les anti-scorbutiques âcres et chauds, tels que le cresson (...), le raifort, la roquette (...) et les autres plantes crucifères (Geoffroy,Méd. prat., 1800, p. 459).Herbes aromatiques: au Moyen Âge, on en utilisait une grande variété: la roquette, la sarriette, le basilic, le thym (Gdes heures cuis. fr., Éluard-Valette, 1964, p. 239).Prononc. et Orth.: [ʀ
ɔkεt]. Homon. roquette2 et 3. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1505 roquete (Desdier Christol, Platine en francoys, f o32 r ob ds Mél. Séguy (J.), p. 80). Empr. à l'ital.rochetta (xvies. ds Hope), var. anc. de ruchétta, dimin. de ruca, lequel est issu du lat. eruca « chenille, roquette [plante] ». Bbg. Hope 1971, p. 220. − Migl. Nome propr. 1968 [1927], p. 135. − Wind 1928, p. 150, 201. |