| ROMANCERO, subst. masc. HIST. LITTÉR. Genre littéraire espagnol regroupant l'ensemble des romances (v. romance A); recueil de romances espagnol(e)s appartenant à un même thème ou auteur ou à la même époque (généralement ancienne). Romancero gitano (
œuvre de F. Garcia Lorca, 1928). En ce qui touche surtout les contes de l'histoire d'Espagne, il y avait cependant pour l'écrivain [don Telesforo de Trueba] un parti bien meilleur à prendre. Puisqu'il empruntait le fond de ses sujets aux chroniques et au Romancero, que ne s'inspirait-il aussi de leur poésie? (Mussetds R. des Deux Mondes, 1832, p. 611).Qu'il [Pierre Corneille] ait lu Las Mocedades del Cid avec passion, cela n'est pas douteux, et aussi ces fragments du Romancero qu'il cite en espagnol, et tout ce qui pouvait servir à dresser devant lui l'image du chevalier conquérant et chrétien (Brasillach, Corneille, 1938, p. 137).− P. anal. Recueil de poèmes médiévaux ou ensemble de récits populaires écrits en une autre langue. Romancero français (Le), recueil des romances des trouvères, par Paulin Paris (1834). La romance des anciens trouvères (...) contient tout un récit, tout un petit poëme d'amour ou de bravoure (Lar. 19e).Les innombrables récits de Coppée, genre Grève des Forgerons, ont formé une sorte de romancero du petit (Thibaudet, Hist. littér. fr., 1936, p. 332). Prononc. et Orth.: [ʀ
ɔmɑ
̃seʀo]. Att. ds Ac. dep. 1878. Plur. des romanceros. Prop. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971, p. 294: un romancéro, plur. des romancéros. Étymol. et Hist. 1827 romanceros espagnols (Hugo, Préface de Cromwell ds Théâtre, éd. R. Purnal, J.-J. Thierry, J. Mélèze, t. 1, p. 421). Fréq. abs. littér.: 14. |