Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
* Dans l'article "ROBINSON,, subst. masc."
ROBINSON, subst. masc.
A. − Vx, fam. Grand parapluie. (Dict. xixes.).
B. − Personne qui vit seule dans la nature, à l'écart du monde. Ils auraient voulu, comme deux Robinsons, vivre perpétuellement dans ce petit endroit, qui leur semblait, en leur béatitude, le plus magnifique de la terre (Flaub., MmeBovary, t. 2, 1857, p. 104).
REM. 1.
Robinsoniser, verbe intrans.,rare. Vivre dans l'isolement, à la manière de Robinson. Les quatre premiers types [l'homme esthétique, économique, théorique, religieux] pourraient à leur gré robinsoniser, les deux derniers [l'homme de la puissance, l'homme social] sont spécifiquement sociaux (Mounier, Traité caract., 1946, p. 59).
2.
Robinsonisme, subst. masc.,rare. Fait de vivre dans l'isolement économique et social. L'occupation avait ramené la Bresse au stade du « robinsonisme » (Vailland, Drôle de jeu, 1945, p. 140).
3.
Robinsonnade, robinsonade, subst. fém.Théorie selon laquelle il est possible de vivre dans l'isolement, à la manière de Robinson; récit d'aventures dans la nature à la manière de celles de Robinson. Il y a longtemps que les robinsonades, comme on les appelle, sont un objet de moquerie. L'île déserte, et les naufragés, pour lesquels l'argent n'est rien, cela est trop loin de nos chèques et de nos comptes en banque (Alain, Propos, 1934, p. 1203).
4.
Robinsonner, verbe intrans.,hapax. Synon. de vagabonder.Dix-sept ans! − On se laisse griser (...) Le cœur fou robinsonne à travers les romans (Rimbaud, Poés., 1871, p. 72).
Prononc.: [ʀ ɔbε ̃sɔ ̃]. Étymol. et Hist. 1. 1845-1846 « parapluie » (Besch.); 2. 1857 « personne vivant seule, à l'écart du monde » (Flaub., loc. cit.). Du n. Robinson (Crusoë) héros de De Foe, 1 usité dep. la représentation en 1805 d'une pièce de Guilbert de Pixerécourt, Robinson Crusoë, dans laquelle Robinson apparaissait avec son grand parasol. Bbg. Bonn. 1920, p. 184. − Pauli 1921, p. 89; 77 (s.v. robinsonnade).