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RINCE-BOUCHE, subst. masc. inv.
Bol contenant de l'eau tiède parfumée que l'on présentait à la fin du repas pour se rincer la bouche. Chez Maire. On apporte des rince-bouche après le poisson − c'est déjà fini? (Renard, Journal, 1900, p. 601).
P. méton. La première fois qu'il a dîné à la maison, il a avalé son rince-bouche! Ah! c'est méchant ce que je dis là (Goncourt, R. Mauperin, 1864, p. 9).
Prononc. et Orth.: [ʀ ε ̃sbuʃ]. Barbeau-Rodhe 1930: [ʀ ε ̃sbuʃ], [-zbuʃ]. Lerond 1980: [-zbuʃ]. Att. ds Ac. 1935. Plur. supra inv. et rince-bouches ds Proust, Swann, 1913, p. 30. Étymol. et Hist. 1842 « bol dans lequel on offre après les repas de l'eau pour se rincer la bouche et les doigts » (Ac. Compl.); 1904 p. ext. « l'opération elle-même » (Nouv. Lar. ill.). Comp. de rince*, forme verbale de rincer* et de bouche*. Fréq. abs. littér.: 11. Bbg. Bierbach 1982, p. 369.