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RIMÉ, -ÉE, part. passé et adj.
I. − Part. passé de rimer*.
II. − Adj. Qui contient une rime. Tout ce qui nous reste de cette singulière civilisation est en vers et en vers rimés de la manière la plus baroque et la plus difficile (Stendhal, Amour, 1822, p. 179).
− P. méton.
♦ Qui a été mis en vers. Dans une chronique rimée à l'usage de son ami, éclate ce vers divin: Et nous avons des nuits plus belles que vos jours (Mauriac, Vie Racine, 1928, p. 43).
♦ [En parlant d'un texte en prose] Dont le style, le rythme, la sonorité font penser à un texte poétique. Ce morceau est écrit en prose rimée comme les plus anciennes parties de la Genèse, le Koran, etc. (Gobineau, Corresp.[avec Tocqueville], 1859, p. 302).
♦ Bout-rimé*.
Prononc.: [ʀime]. Fréq. abs. littér.: 110.