| REVOICI, REVOILÀ, prép. Gén. fam. [Le plus souvent précédé d'un pron. conjoint ou suivi d'un subst.; accompagné ou non d'un adj. attribut, d'un adv. ou d'un compl. circ.] Voici, voilà de nouveau. Me revoilà avec sept francs! (Labiche, J'invite le colonel, 1860, 18, p. 378).Et revoici les sympathies de mai (Laforgue, Poés., 1887, p. 101).Rem. À noter la forme abrégée et pop. de revoilà: rev'là. Tiens! vous rev'là! dit Buteau en ricanant (Zola, Terre, 1887, p. 427). Prononc. et Orth.: [ʀ
əvwasi], [ʀ
əvwala]. Barbeau-Rodhe 1930: me revoici [mə
ʀvwa-]. Att. ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. A. Revoilà 1339 revela sans att. d'apr. Bl.-W.1-5; 1501 le revela (v. Cohen, Le Livre de conduite du régisseur... pour le Mystère de la Passion joué à Mons, p. 28); 1637 revoilà (Corneille, La Galerie du Palais, IV, IX, 1315 var.: Vous revoilà déjà). B. Revoici 1573 [éd.] (J. de La Taille, Les Corrivaux, f o89 v ods Gdf. Compl.). Comp. du préf. re-*. A de voilà*, B de voici*. Fréq. abs. littér.: 66. |