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RÉTRO2, adj. et subst. masc.
I. − Adj. [En parlant du mouvement imprimé à une boule de billard ou de pétanque, à une balle de tennis, etc.] Qui revient en arrière. Ses boules à tête chercheuse tirant dans les coins, pourchassant celles de l'adversaire derrière un bassin, faisant la toupie, la roue et de beaux effets « rétro » avant d'aller, comme on dit sur le terrain, « faire téter le petit » (Le Point, 19 juill. 1976, p. 47, col. 3).
II. − Subst. masc., BILLARD. Effet rétrograde. P. métaph. La théorie du milieu, adaptée par M. Taine à l'art est juste − mais juste à rebours, alors qu'il s'agit de grands artistes, car le milieu agit sur eux par la révolte, par la haine qu'il leur inspire (...) il agit par rétro, crée dans de honteuses Frances des Baudelaire, des Flaubert (Huysmans,Certains, Paris, Tresse et Stock, 1889, p. 21).
− P. anal., GOLF. Un rétro le fit mourir [le coup] dans un bunker (L'Équipe, 26 sept. 1970ds Petiot 1982, s.v. rétrograde).
Prononc. et Orth.: [ʀetʀo]. Homon. et homogr. rétro1, 3. Inv. supra. Étymol. et Hist. 1889 terme de billard (Huysmans, loc. cit.). Abrév. de (effet) rétrograde*.