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RETOURNÉ, -ÉE, part. passé, adj. et subst. masc.
I. − Part. passé de retourner*.
II. − Adj. et subst. masc. [Corresp. à retourner I A 1]
A. − Qui a renié ses convictions, qui a changé de camp. Ce sont surtout les bonapartistes retournés et ceux, qui avaient des antécédents à cacher, qui caressaient les idées de Monsieur (Mmede Chateaubr., Mém. et lettres, 1847, p. 186).
− P. méton. Habit retourné. Personne qui a retourné sa veste. Cependant on pouvait s'apercevoir que les grandes démonstrations étaient pour les habits retournés (Mmede Chateaubr., Mém. et lettres, 1847, p. 60).
B. − SPORTS
1. FOOTB. Coup de pied retourné. Coup donné de façon à envoyer le ballon derrière soi. [La détente] sert particulièrement dans le jeu aérien (ciseaux, coups de pieds retournés dans la volée) (J. Mercier,Footb., 1966, p. 83).
2. TENNIS. Coup retourné, p. ell. un retourné, subst. masc. Coup donné dos tourné au filet. Merlin, lobé, réussit un retourné que Perry met dans le filet (L'Auto, 31 juill. 1933, p. 4 ds Grubb Sports 1937, p. 64).
Prononc.: [ʀ ətuʀne]. Fréq. abs. littér.: 1 633. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 1 450, b) 2 286; xxes.: a) 3 039, b) 2 654.