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REQUIMPETTE, subst. fém.
Vieilli, pop. Redingote; p. ext., veste, manteau court. Mon veston est impossible, il est sale, il est troué, mais il n'est pas ridicule. Tandis que cette requimpette! − Attendez, disait la fripière (...) La redingote est très bien. Je vous affirme qu'elle n'a rien de ridicule (Duhamel, Désert Bièvres, 1937, p. 26).Jane Avril (...) sort du Moulin-Rouge, dans sa requimpette de loutre (Combat, 16 oct. 1953, p. 7, col. 4).
− Arg. ,,Vareuse de soldat`` (Esn. Poilu 1919). Ma requimpette à couper le brouillard (Soldats du 289eInf., G. Maréchal,18 août 1918,ds Esn. Poilu 1919).
Prononc.: [ʀ əkε ̃pεt]. Étymol. et Hist. 1897 (Rictus, Soliloques, p. 53 ds Sain. Lang. par., p. 116). Prob. empr. au dial. de l'Ouest, cf. Maine-et-Loire requimpette. « le plus beau vêtement qu'on possède », nantais « redingote » issu p. dissim. du 2ep- d'un dial. se repimper « se parer » en norm. et pic. (v. FEW t. 8, p. 516a), issu d'un rad. onomat. pimp-, v. pimpant; l'hyp. d'une altér. de redingote* sur l'infl. d'un requimper, var. (que nous n'avons trouvée nulle part) de requinquer* (Cellard-Rey) est peu vraisemblable.