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REPENTI, -IE, part. passé, adj. et subst.
I. − Part. passé de repentir* (se).
II. − Adj. et subst.
A. − (Celui, celle) qui s'est repenti de ses péchés ou de sa conduite. Apostat, coupable repenti; pécheresse repentie. Andrea le repenti, Andrea le saint bardé d'un cilice, écrivait jour par jour, quelques lignes sur ce registre (Ponson du Terr.,Rocambole, t. 2, 1859, p. 74).Il causera (...) avec des criminels repentis, dont les remords, la régénération ont fait jadis l'objet de ses romans (Proust,J. filles en fleurs, 1918, p. 852).
− HIST. Fille repentie. Celle qui a vécu dans le désordre et a renoncé à cette vie en se retirant dans une maison religieuse. C'était, en somme, une troupe de filles repenties et la règle qui les assujettissait était farouche (Huysmans,En route, t. 1, 1895, p. 199).P. méton., au plur. Établissement religieux destiné à recevoir ces personnes. Elle s'était retirée aux Filles repenties. On la mit aux Repenties (Ac. 1878).
B. − P. ext. (Celui ou celle) qui a abandonné une habitude, un comportement aux conséquences néfastes. Buveur repenti. Il ne faut pas oublier le rôle initiatique des premières cigarettes, souligne le docteur (...) fumeur repenti depuis de nombreuses années (Le Nouvel Observateur, 4 mars 1978, p. 56, col. 1).
Prononc.: [ʀ əpɑ ̃ti]. Fréq. abs. littér.: 179. Bbg. Gohin 1903, p. 309.