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RENFROGNÉ, -ÉE, part. passé et adj.
I. − Part. passé de renfrogner*.
II.
A. − [En parlant des traits du visage d'une pers.] Contracté sous l'effet de la mauvaise humeur. Il copia la face de Camille comme un élève copie une académie, d'une main hésitante, avec une exactitude gauche qui donnait à la figure un air renfrogné (Zola, Th. Raquin, 1867, p. 32).
B. − [En parlant d'une pers. ou, p. anal., d'un animal] Qui a une mine maussade ou mécontente. Synon. chagrin.Lui, cependant, blessé au cœur sans doute, par la vue du présent de cet ancien amant, demeurait morose et renfrogné (Bourges, Crépusc. dieux, 1884, p. 313).Toby-Chien, renfrogné, le museau sur ses pattes (Colette, Dialog. bêtes, 1905, p. 61).
Empl. subst. [À propos d'un portrait] Rabelais, ce renfrogné, un peu chafouin? C'est possible (L. Febvre, Sur Rabelais, [1931] ds Combats, 1953, p. 252).
P. métaph. Un vrai jour vivant de Paris, et non pas un de ces dimanches renfrognés et mornes, lorsque tous les magasins se sont fermés exprès pour n'être pas vus des collégiens et des Saint-cyriens (Larbaud, F. Marquez, 1911, p. 148).De grandes belles maisons renfrognées et antiques, boudant la rue, tournant leur visage vers le jardin intérieur (Van der Meersch, Empreinte dieu, 1936, p. 59).
Prononc. et Orth.: [ʀ ɑ ̃fʀ ɔ ɳe]. V. renfrogner. Fréq. abs. littér.: 85. Bbg. Sain. Sources t. 2 1972 [1925] p. 54, 284.