| RENARDIÈRE, subst. fém. A. − Terrier du renard. Le sol du boqueteau (...) est une renardière percée d'une dizaine d'entrées et de sorties de terriers habités par des renards (Duchartre1973, s.v. renard). − P. anal., péj. Demeure. La renardière de ces parpaillotes (...) est extérieurement semblable à toutes les maisons de même sorte, imitations basses et hideuses des communautés catholiques (Bloy,Journal, 1899, p. 341). B. − Région. (Canada). Élevage de renards pour la fourrure. Depuis l'augmentation substantielle du prix de la fourrure, sa renardière est devenue rentable (Dubuc-Boul.Québéc.1983, p. 157). Prononc. et Orth.: [ʀ
ənaʀdjε:ʀ]. Ac. 1718, 1740: -diere; dep. 1762: -dière. Étymol. et Hist. Ca 1525 « terrier du renard » (J. Thenaud, Voyage d'outremer, éd. Ch. Schefer, p. 78). Dér. de renard*; suff. -ière (v. -ier). Cf. en 1463 Renardière comme nom de lieu (A. Joubert, Ét. sur la vie privée au XVes. en Anjou, Angers, 1884, p. 40). |