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RENARDE, subst. fém.
A. − ZOOL. Femelle du renard. Les tentatives faites pour juguler le foyer de rage en éclaircissant la densité du renard ont toutes échoué (...) aux plombs ont répondu les portées pléthoriques des renardes rescapées (M. Gissy,Vosges sauvages, 1972, p. 17).
B. − P. anal. Fille, femme dont le comportement évoque celui d'une renarde. Entre la mère encore jeune et une mûre maîtresse, c'est la rivalité du don qui (...) crée une haine glapissante, une guerre de renardes où la clameur maternelle n'est ni la moins sauvage, ni la moins indiscrète (Colette,Naiss. jour, 1928, p. 18).Aimée, perchée dans un arbre, avertissait (...). La ravissante fillette du Courcou avait des vigilances de renarde (La Varende,Nez-de-Cuir, 1936, p. 112).
Prononc. et Orth.: [ʀ ənaʀd]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Ca 1259 au fig. (Rutebeuf, Du Pharisien, 80 ds Œuvres compl., éd. E. Faral et J. Bastin, t. 1, p. 253); 1323 (Geffroi, Dit des mais ds Nouv. rec. fabliaux, éd. A. Jubinal, t. 1, p. 185). Fém. de renard*. Bbg. Lenoble-Pinson (M.). Le Lang. de la chasse. Bruxelles, 1977, p. 302.