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RELEVÉ, -ÉE, part. passé et adj.
I. − Part. passé de relever*.
II. − Adjectif
A. − ÉQUIT., MAN. Pas relevé. Pas d'un cheval qui lève haut ses sabots. On entendait nettement sur la terre sèche de la route le pas souple et relevé d'un cheval (Feuillet,Mariage monde,1875, p. 37).Le pas nerveux et relevé, ce train qui ne déplace jamais le cavalier (Tharaud,Rabat,1918, p. 119).V. harper1ex. de Morand.
Airs relevés. V. air2B 4 c.
B. −
1. Rare. [En parlant du teint d'une pers.] Éclatant, intense. Des Américaines au teint relevé (Chardonne,Dest. sent., III, 1936, p. 192).
2. [En parlant d'un mets ou de son goût] Fort, épicé. Plat relevé; sauce relevée. Il ne faut pas craindre de tenir ce rôt de bif d'un goût un peu relevé, la chair de l'agneau étant naturellement fade, aqueuse et inodore (Gdes heures cuis. fr., Grimod de la Reynière, 1838, p. 161).
Rare, empl. subst. masc. sing. à valeur de neutre. Ce qui est fort, épicé. De la cuisine de restaurant, du relevé, de l'épicé, du poivré en diable (Bourget,Physiol. amour mod.,1890, p. 75).
C. − Au fig., vieilli ou littér. [En parlant d'une pers., d'un attribut, d'une manifestation d'une pers.] Qui est d'un niveau supérieur. Synon. plus cour. élevé, noble.Sentiments, sujet, style relevé(s); naissance, pensée relevée. Les solitaires de Port-Royal, les plus relevés par la naissance ou même par l'esprit, s'assujettirent à bien des devoirs manuels des plus rebutants et des plus bas (Sainte-Beuve,Port-Royal, t. 1, 1840, p. 501).Ce qu'il y eut de relevé et de fièrement soutenu dans son attitude [de Mallarmé] et son art de souffrir la vie (Valéry,Variété III,1936, p. 19).
Prononc. et Orth.: [ʀ əl(ə)ve]. Att. ds Ac. 1694-1878. Fréq. abs. littér.: 1 994. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 2 372, b) 3 612; xxes.: a) 3 230, b) 2 578. Bbg. Duch. Beauté 1960, pp. 134-135.