| REBORDER, verbe trans. A. − Mettre un nouveau bord. Reborder une robe, une jupe, le bas d'une robe (DG). B. − [Le compl. d'obj. désigne un lit, des draps, des couvertures] Border de nouveau. Puis il constata que son lit était déjà saccagé et il s'affligea, car il aimait, l'hiver, à être sanglé et il prévoyait, se sachant incapable de reborder sa couche, une nuit froide (Huysmans,Là-bas, t. 2, 1891, p. 46).Mais déjà, en peignoir, elle était auprès de lui, redressait ses oreillers, rebordait son lit (Arland,Ordre, 1929, p. 511). − [P. méton.] Reborder un enfant dans son lit. Empl. pronom. Et grelottant, je me levai pour rattraper les couvertures, et les ramenant sur le lit je me rebordai docilement pour dormir (Gide,Paludes, 1895, p. 128). Prononc. et Orth.: [ʀ
əbɔ
rde], (il) reborde [ʀ
əbɔ
ʀd]. Barbeau-Rodhe 1930: je reborde [ʒ
ə
ʀbɔ
ʀd], [ʒ
ʀ
əbɔ
ʀd]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1383-86 (Compte du Bachin du Saint-Esprit, 3eSomme des mises, A. Tournai ds Gdf. Compl.). Dér. de border*; préf. re-*. |