| RATIFIER, verbe trans. A. − DR. Approuver, confirmer, expressément ou selon des formes requises, un engagement, une promesse, un traité. Ratifier un acte, un accord; ratifié par le Parlement. Les duchesses de Bourgogne et de Brabant ratifièrent authentiquement ces dispositions (Barante,Hist. ducs Bourg., t. 2, 1821-24, p. 265).La Constitution ou Loi constitutionnelle [est] préparée par une Assemblée constituante et ratifiée par le peuple tout entier (referendum) (Lubrano-Lavadera,Législ. et admin. milit., 1954, p. 10). B. − Reconnaître quelque chose comme vrai, bon, légitime; se conformer à quelque chose. Jetez la lettre à la poste, ou au feu. Je ratifie d'avance votre verdict (Hugo,Corresp., 1871, p. 291).Ce qui détermine le suffrage des snobs (...), c'est la nouveauté et la rareté du choix (...). Car cette nouveauté et cette rareté prouveront aux snobs, si leur jugement est ratifié, la perfection de leur goût (Gaultier,Bovarysme, 1902, p. 92). Prononc. et Orth.: [ʀatifje], (il) ratifie [-fi]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1281 (Doc. ds Z. fr. Spr. Lit. t. 84, p. 343). Empr. au lat. médiév.ratificare « id. » ca 1224 ds Latham, sur le modèle des mots en -(i)fier, dér. du neutre ratum de l'adj. ratus « qui compte » d'où « valable, approuvé » de reri « compter »; cf. le m. fr. ratifiquer « approuver, confirmer » 1513 (Lettres de Louis XII, t. 4, p. 294, éd. 1712: ratiffiqueroient). Fréq. abs. littér.: 197. |