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RASSIS, -ISE, -IE, part. passé et adj.
I. − Part. passé de rassir*.
II. − Adj. [En parlant du pain ou d'aliments à base de pâte] Desséché sans être dur. Anton. frais, croustillant, tendre.Le pain rassis est plus nourrissant et plus léger que le pain tendre, parce qu'il a perdu de son eau (Audot, Cuisin. campagne et ville, 1896, p. 618).Retranché dans un mutisme patient, Honoré taillait dans la miche de pain rassis (Aymé, Jument, 1933, p. 43).
Empl. subst. J'apporte le matin le restant de mon pain, parce que « je n'aime pas le rassis », dis-je à MmePaulin (Frapié, Maternelle, 1904, p. 98).
P. métaph. Mon cher Paul, parti pour Venise, c'est à Florence que j'arrive, où je trouve ta lettre rassie de cinq jours (Gide, Corresp.[avec Valéry], 1895, p. 254).
[P. ext.] Desséché, racorni. Anton. frais.Frais ou rassis tout ver enfilé [sur l'hameçon] doit se tordre et battre l'eau de de ses anneaux (Pesquidoux, Chez nous, 1923, p. 236).
Rem. Le fém. rassise est rarement empl. au sens A, où on lui préfère la forme fam. rassie.
Prononc.: [ʀasi], fém. [-i:z]. Fréq. abs. littér. V. rassis, -ise, part. passé de rasseoir.