| RAFFINERIE, subst. fém. CHIM., INDUSTR. A. − Rare. Industrie, travail du raffinage. V. arrachage ex. 2. B. − Établissement, usine où s'effectue le raffinage. Raffinerie d'huile, de papier. Fonderies et (...) raffineries, qui produisent annuellement peut-être 140 000 quintaux de fer forgé, beaucoup d'acier (Crèvecœur, Voyage,t. 1, 1801, p. 288).Il (...) venait établir à la Briche une raffinerie de sucre. Il y avait vingt ans de cela. (...) la maison avait prospéré. M. Mauperin faisait dans sa raffinerie d'excellentes affaires (Goncourt, R. Mauperin,1864, p. 22). ♦ Raffinerie de pétrole. ,,Ensemble industriel destiné à extraire du pétrole brut un nombre déterminé de produits livrés: soit directement à la consommation, ou à des installations intermédiaires de conditionnement, soit à la pétrochimie sous forme de matières de base`` (Barbier Pétrole 1980). Près de cette dernière ville [Tripoli], au débouché du pipe-line de l'Irak-Petroleum, l'autorité française faisait fonctionner une raffinerie qui permettait de fournir le Levant d'essence (De Gaulle, Mém. guerre,1956, p. 20). Prononc. et Orth.: [ʀafinʀi]. Att. ds Ac. dep. 1718. Étymol. et Hist. 1. 1666 sucr. (Lefebvre de La Barre, Description de la France equinoctiale cy-devant appellée Guyanne, p. 33 ds Arv., p. 422: y établir [en Guyane] fortement leurs Sucreries et Rafineries); 2. 1890 raffinerie de pétrole (Lar. 19eSuppl., s.v. pétrole). Dér. de raffiner*; suff. -erie*. Fréq. abs. littér.: 36. |