| RADIOPHONIQUE, adj. A. − RADIOTECHN. Relatif à la radiophonie ou à la radiodiffusion. Domaine radiophonique; troubles radiophoniques.Elle a encore sorti de son sac un crayon bleu et un magazine qui donnait les programmes radiophoniques de la semaine. Avec beaucoup de soin, elle a coché une à une presque toutes les émissions. Comme le magazine avait une douzaine de pages, elle a continué ce travail méticuleusement pendant tout le repas (Camus, Étranger, 1942, p. 1155).Ni bruitage ni symphonie, la musique concrète démontrait facilement son efficacité dramatique, son intérêt radiophonique. Nos avions fictifs, nos autos figurées, nos cris synthétiques étaient juste assez surréalistes pour rendre le réel dans une sonorité suffisamment violente (Schaeffer, Rech. mus. concr., 1952, p. 79). − Émission radiophonique. Émission d'un rayonnement ou encore d'ondes radioélectriques. En 1930 et 1931, un ingénieur américain Karl Janski, en étudiant les parasites atmosphériques découvrit une source d'émission radiophonique dont l'intensité variait à chaque tour de la Terre elle-même (Neyron1970, s.v. radio-astronomie). ♦ [P. méton., p. allus. au trac, à la gêne que l'on peut éprouver en parlant à la radio] Nous avions hâte de dissimuler notre crise de timidité radiophonique (Colette, Fanal, 1949, p. 92). B. − Qui s'exprime ou qui s'exerce au moyen de la radiophonie ou de la radio(diffusion). Journal radiophonique; journaliste radiophonique: Moyens d'information. − Certains (...) sont les mêmes que pour la presse écrite:
− rédacteurs extérieurs (...), correspondants à l'étranger;
− agences d'information.
D'autres sont spéciaux à la presse radiophonique:
− service d'écoute radiophonique (centres récepteurs);
− radioreportages et enregistrement sonore des événements...
Quillet1965. Prononc.: [ʀadjɔfɔnik]. Étymol. et Hist. 1880 effets radiophoniques (C.r. de l'Ac. des sc., t. 91, p. 931). Dér. de radiophonie*; suff. -ique*. Fréq. abs. littér.: 15. Bbg. Quem. DDL t. 15. |