| RADICULAIRE, adj. A. − BOTANIQUE 1. Relatif à la radicule ou à la racine. On rejette impitoyablement tout plan [de greffe-bouture] dont les tissus de soudure ne sont pas continus (...) ou dont le système radiculaire n'est pas abondant et développé (Brunet, Matér. vitic., 1909, p. 15): On laboure la vigne en rejetant la terre au milieu du sillon, on la déchausse pied par pied. On aère ainsi la souche, on détruit son système radiculaire à fleur de sol, on la force à chercher en dessous, dans la masse remuée par la charrue défonceuse et plus outre, les couches vierges où tout est substance.
Pesquidoux, Chez nous, 1921, p. 110. 2. Qui est exercée par les racines et favorise la montée de la sève. Poussée radiculaire. Ainsi se trouve mise en évidence une propulsion de l'eau par les racines, une pression radiculaire (Plantefol, Bot. et biol. végét., t. 1, 1931, p. 254). B. − MÉD. Relatif à la racine des nerfs, particulièrement aux racines rachidiennes. Racine antérieure et racine postérieure s'unissent (...) et sortent du trou de conjugaison: le tronc mixte ou radiculaire ainsi formé est très court (G. Gérard, Anat. hum., 1912, p. 24). − PATHOL. Paralysie radiculaire. Paralysie produite par une atteinte des racines nerveuses rachidiennes. (Dict. xxes.). Prononc.: [ʀadikylε:ʀ] Étymol. et Hist. 1. 1817 bot. (Gérardin de Mirecourt, Dict. raisonné de bot., s.v. radiculeux); 2. a) 1879 méd. (Lavedan et Teissier, Nouv. élém. de pathol. et de clinique méd., t. 1, p. 405); b) 1932 paralysie radiculaire (Lar. 20e). Dér. sav. du lat. radicula, v. radicule; suff. -aire1*. L'angl. connaît radicular, comme terme de pathol. à partir de 1878 (v. NED). |