| RACLEMENT, subst. masc. Action de racler; bruit qui en résulte. On ballait pendant trois jours: les maîtres dans la grande salle, au raclement d'un violon; les vassaux dans la Cour Verte, au nasillement d'une musette (Chateaubr., Mém., t. 1, 1848, p. 70).Écoutez les bruits qui nous sont familiers et qui montent du village voisin, martelage de la forge, piétinement du troupeau, raclement de la chaîne sur la mangeoire (Barrès, Pitié églises, 1914, p. 148).Rien ne troublait le silence, à peine un raclement de gorge de Grégoire (Arnoux, Solde, 1958, p. 31).Prononc. et Orth.: [ʀ
ɑkləmɑ
̃], [ʀa-]. Martinet-Walter 1973 [-ɑ-], [-a-] (15, 2). Frapié, Maternelle, 1904, p. 261: râclement. Étymol. et Hist. 1. 1602 « action de racler les cordes d'un instrument de musique » (Tahureau, Prem. dial. du Democritic, p. 57 ds Gdf. Compl.); 2. 1611 « action de racler » (Cotgr.). Dér. de racler*; suff. -ment1*. Fréq. abs. littér.: 35. |